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mercredi 28 janvier 2015

Contre-indications absolues et relatives à la kinésithérapie des cervicalgies

La prise en charge en 1° intention, en France est interdite au kinésithérapeute, autorisée s’il possède un diplôme d’ostéopathe ou de chiropraticien.

Dans le reste du monde, la 1° intention est fréquente (UK, USA, Pays-Bas, Canada) mais soumise à des reds-flags (signes d’alerte).

Les contre-indications

Beaucoup de complications ou d’incidents post-traitement sont le fait d’un jugement inapproprié du praticien, d’un examen inadéquat, plus que d’une technique hasardeuse.

Il faut éliminer une cause rare mais potentiellement grave.

Présence de symptômes contre-indiquant la pratique (red-flags)

  • Paresthésie bilatérale, 
  • perturbations de la marche, 
  • parésie spastique, 
  • signe de Lhermitte positif, 
  • exacerbation des ROT, 
  • signes neurologiques radiculaires à plus de 2 niveaux métamériques adjacents, 
  • aggravation progressive des signes neurologiques, 
  • symptômes d’instabilité cervicale supérieure.
Une douleur d’horaire non-mécanique, sévère et sans rémission doit être adressée immédiatement au plus proche service d’urgence (Moore 2005).

Présence de symptômes requérant de la prudence dans le traitement (yellow-flags)

  • Tests positifs au niveau de la charnière crânio-cervicale, 
  • infection rachidienne, 
  • processus rachidien malin, 
  • antécédents de cancer, de PR, 
  • corticothérapie sur le long terme, 
  • ostéoporose, 
  • atteinte systémique, 
  • déformation structurale, 
  • d’autres conditions et syndromes associés avec une instabilité ou une hypermobilité (Moore 2005).

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